C’est donc une question à un million de dollars, n’est-ce pas ? Vous savez, ce que nous voulons tous savoir et nous achetons 100 livres pour cela, ce sont les 10 conseils pour construire un attachement sécurisant avec nos enfants. Et comme un psychologue spécialisé dans ce domaine a fait beaucoup de recherches dans ce domaine et exerce cliniquement depuis 20 ans, je vais malheureusement éclater la bulle en disant qu'il n'y a pas 10 conseils. Cependant, cela signifie en réalité que chaque relation unique a la capacité de construire ce lien sécurisé. Et la façon dont cela se fait est vraiment que les deux personnes dans la relation, vous et votre enfant, apprennent à se connaître. Et j'essaie de simplifier le type de domaines principaux dans lesquels nous voulons apprendre à nous connaître comme ce que j'appelle les trois R. Donc la première est une réflexion et l’idée de réflexion est une réflexion sur les esprits. Donc voir l'esprit et voir l'esprit de nos enfants.

Nous venons tous au monde avec le besoin de nous sentir vus, connus et compris. Et une façon de cultiver cela avec nos enfants est de raconter, par exemple, en les aidant à sentir que leur esprit nous est connu. Nous changeons donc la couche de notre bébé et le bébé crie et vous savez, il déteste changer les couches. Et nous disons : Oh, je vois que tu es tellement contrarié que tu n'aimes pas quand ils changent ta couche. Cela ne veut pas dire que nous ne changeons pas leur couche. Ils peuvent être couverts de caca toute la journée, mais nous reconnaissons un instant que nous réfléchissons à leur état mental, et cela les aide à se sentir ressentis. Et c’est probablement l’un des aspects les plus clés pour créer un attachement sécurisé. Alors, à tout le moins, quand les gens viennent me voir et me disent : Dites-moi une chose, que dois-je faire ? Je dis raconter, raconter, raconter à longueur de journée.

Que voyez-vous votre enfant faire, ce qui se passe dans son esprit, cela l'aide à se sentir reconnu. Le R suivant est la réactivité ou la réponse et je le mets en quelque sorte entre parenthèses chaque fois que j'appelle cela une réponse avec sensibilité. C’est donc ainsi que nous apaisons nos enfants, nous aidons nos enfants à se sentir en sécurité. La question est donc de savoir comment y répondre avec sensibilité. Alors, quand je viens de dire, je te vois, je vois ton esprit, tu es triste, je parlerai d'une voix apaisante, je parlerai dans ce qu'on appelle le maternel ou le parentais. Maintenant, vous savez, avec la douce inflexion de votre voix qui leur dit doucement, avec mon ton et avec mon visage : je te vois, je t'ai, je vais établir un contact visuel, je maintiendrai un contact visuel, je vais faites ce qu'on appelle le whoa, face. Tu sais, nous ne sommes pas en vidéo, mais Whoa, c'est quand tu sais, imagine-toi dire whoa, tu es triste, n'est-ce pas ? Vous êtes littéralement tout votre visage qui dit que, whoa, je ferai la grimace quand ils seront tristes, ce qui pour eux reflète le sentiment et ainsi ils savent que je ressens en moi ce qu'ils ressentent et je les aide à se sentir davantage apaisés, et vu. Je proposerai des moyens d’y faire face. Alors en grandissant, ils vont tomber, aïe, tu es tombé, ça fait mal, tu as besoin d'un bisou sur le genou ? C'est vrai, c'est donc une réponse avec sensibilité. Et cela les aide à ressentir à nouveau ce sentiment d’apaisement, de sécurité et de vue. Le troisième est probablement le plus important, à savoir la réparation. Et on peut aussi appeler cela rupture et réparation. Et nous nous lancerons dans la réparation, j'en suis sûr, mais en très bref, la réparation concerne tous les moments où nous assumons parfaitement la responsabilité de tous les moments que nous accomplissons. Et vous savez, Edward Tronick, un chercheur qui se concentre vraiment sur l'attachement nourrisson-parent, dit que c'est un partage 70-30 entre cette rupture et l'appariement parfait. Cela signifie que dans 70 % des cas, nous ne réagissons pas avec une parfaite sensibilité. Tu sais, l'enfant veut un dessert avant le dîner, et nous disons que tu ne peux pas prendre de dessert avant le dîner, et en fait, nous ne faisons pas tout, je sais, tu veux vraiment un dessert, tu sais, nous ne faisons pas tout ça chose. Nous disons simplement non. Et ils s'énervent, ils se mettent à pleurer. Et puis nous disons : Oh, je suis désolé, tu voulais vraiment un dessert. Je sais, tu veux vraiment un dessert et nous ne pouvons pas prendre de dessert pour le moment. Nous le réparons. Littéralement aussi simple que cela. Et il y a évidemment de petites réparations et de grandes réparations, mais elles sont essentielles et nous verrons pourquoi, mais le fait de l'attachement au bâtiment est leur clé. C'est donc une réflexion, une réponse sensible et une réparation sont en quelque sorte les trois éléments constitutifs.

Dre Tanya Cotler