Excellente question, par où commencer ? Vous savez, je pense que nous partons de la façon dont nous avons été parents, n'est-ce pas ? Alors nous examinons attentivement, vous savez, quoi, qu'est-ce que j'ai aimé ? De quoi je me souviens ? Comment m’ont-ils discipliné ? Qu’est-ce que je veux laisser derrière moi, n’est-ce pas ? Et puis, en conjonction avec cela, il y a tous les documents auxquels nous avons accès, qu'il s'agisse de livres ou de médias sociaux. Il existe donc de nombreuses ressources sur lesquelles nous pouvons puiser, et si vous êtes une maman, ou un papa, ou vous savez, un parent sur les réseaux sociaux, l'information est accablante. Et donc, j'aime dire ceci aux parents, soyez sur la même longueur d'onde que votre partenaire, c'est probablement la meilleure chose que vous puissiez faire est de vous assurer que vous êtes tous les deux sur la même longueur d'onde et que vous connaissez vos valeurs parentales. Et donc cela peut nécessiter un peu de temps pour s'asseoir ensemble et parler de ce qui est important pour nous. Comment voulons-nous élever nos enfants ? Comment voulons-nous les discipliner ? Droite? Vous voudriez donc poser des questions à votre partenaire comme, vous savez, comment vos parents ont-ils réagi à ces situations difficiles ? Parce que chaque parent réagit évidemment différemment. Donc je pense que la première chose à faire est de savoir où en êtes-vous tous les deux ? Et comment voulez-vous élever vos enfants ?

Michelle Tangeman

Ouais, c'est une belle question. Et, vous savez, j'aimerais que le fait d'être parent soit accompagné d'un manuel, n'est-ce pas, tout comme le comportement humain, il est complexe, et il n'y a pas de solution unique, cela dépend vraiment de ce qui se passe sur le moment, pour cet enfant, le l'âge de l'enfant, et vous étiquetez les émotions. Je pense que c'est très important. L’alphabétisation émotionnelle, à cet âge, est en quelque sorte le fondement de leurs compétences socio-émotionnelles. Je pense donc qu'il est très important pour les parents, et j'en suis un ardent défenseur, d'étiqueter les émotions pour valider les émotions, car toutes les émotions sont les bienvenues. Mais ce que nous leur enseignons, c’est que tous les comportements ne sont pas les bienvenus, n’est-ce pas ? Surtout ceux qui sont inappropriés, en particulier ceux qui sont nocifs ou dangereux, n'est-ce pas ? Par exemple, nous ne voulons pas que nos enfants frappent d'autres enfants à la maternelle ou lorsqu'ils sont loin de nous. Et donc ce genre d'idée remonte à ok, eh bien, mon enfance, vous savez, est au milieu d'une crise de colère, je les valide. J'entends dire qu'ils sont bouleversés et encore une fois, selon le niveau de leur crise de colère, c'est vrai, alors j'aime voir les choses de cette façon. J'aime affronter les crises de colère de mon propre enfant. Et à quoi ça ressemble, j'utilise une échelle de un à 10. Et je dis, d'accord, mon enfant est au niveau 10. Dix étant comme, c'est un gros problème pour elle et elle n'opère tout simplement pas dans le lobe frontal. du tout. Donc, ce que je vais faire, c'est que je vais juste m'en sortir avec elle, genre : « Je vois que tu es bouleversée, chérie, je vais juste m'asseoir ici et t'attendre jusqu'à ce que tu « sont prêts », c'est vrai. Et en même temps, pour elle, je lui apprends aussi à calmer son corps, à calmer son système nerveux, généralement à travers des exercices de base de pleine conscience et des exercices de respiration. J'essaie donc de lui modéliser cela parce que si je l'incite verbalement à dire « hé, chérie, respire profondément », cela ne fonctionnera probablement pas si elle est au niveau 10. Par contre, disons, mon enfant a une crise de colère, mais elle est probablement au niveau quatre. Donc elle est plutôt, peut-être, pleurnicheuse. Peut-être comme donner des coups de pied et crier. Mais c'est peut-être le bon moment pour moi de dire : « hé, je vais vous montrer comment je prends de grandes respirations pour me calmer ». Et je vais le modéliser pour elle, je vais le faire devant elle. Et si elle le fait très bien, je lui en félicite. Et si elle ne le fait pas, je continue d'essayer. Parce qu'en fait, ce que cela fait sur le moment, c'est que cela m'aide en tant que parent plus que mon enfant, car cela calme mon système nerveux parce que nous avons des réponses physiologiques au comportement difficile de notre enfant. Et donc je pense que c'est une très belle compétence à pratiquer car elle nous aide à rester calmes afin que nous puissions nous présenter pour nos enfants et être cohérents avec nos enfants.

Michelle Tangeman

Je pense que la réparation est cruciale. Je pense que la réparation est tout. Vous savez quoi, parce qu'il est irréaliste de notre part d'être parfaits entre guillemets. Je sais que certains d’entre nous se mettent beaucoup de pression, d’accord, moi y compris. D'accord, je vais parler pour moi. Et malgré toute mon éducation et ma formation, j'ai recours à ce que nous appelons des technologies par défaut, comme crier, n'est-ce pas ? Et je n’en suis pas fier pour le moment, mais je suis aussi humain. Et donc, premièrement, oui, je dois me montrer de la grâce et dire : « Je ne suis qu'un humain aussi, et je fais de mon mieux, en ce moment ». Mais ce qui est plus crucial, c'est que lorsque vous êtes prêt à revenir à la situation et à dire, je parle à ma fille en ce moment, je dis "Chérie, comme si maman n'était pas fière que j'aie crié, je sais que ça était très effrayant. Je suis vraiment désolé de t'avoir fait peur. Et je vais essayer de faire mieux la prochaine fois. Et puis c'est si gentil parce qu'elle dit : « d'accord, maman, ce n'est pas grave ». Et je me dis simplement 'ah, je t'aime tellement'. Tu sais, je veux faire ce qui est bien pour toi. Et je ne me sens pas bien à ce sujet. Mais vous savez, quoi, j'ai modélisé cela, l'importance de dire que c'est normal d'avoir une courte rupture, tant qu'il y a une réparation, n'est-ce pas. Et cela crée et maintient cet attachement fort et sain entre le parent et l’enfant.

Michelle Tangeman